Tuesday 31 May 2011

Trop de diversité tue la diversité ?

Tout d'abord, un GRAND merci à une amie qui m'est chère, et qui a créé rien que pour moi, un joli dessin pour le blog (à droite), c'est juste parfait !

Le thème du jour, pour revenir à des sujets plus pratiques, concerne la nourriture donnée à mon petit dans sa crèche.

Nous sommes dans un quartier multi-culturel, ce qui est plus que chouette, et garantit une grande ouverture d'esprit pour notre enfant, on ne pouvait rêver mieux : italiens, indiens, finlandais, mexicains, neo-zelandais, chinois, francais, pakistanais, australiens... bref, toutes les cultures et toutes les religions y sont représentées.

La crèche a donc pour difficile mission de s'adapter à tous les goûts, en plus de respecter les religions et modes de vie de chacun (pas de boeuf = hindous, pas de porc = musulmans, etc); ce n'est pas une tâche facile je vous l'accorde.

Nous retrouvons donc des 'reports of the day' des plus fous: Shepherd's pie, Beans and Toast, Jumbalaya Chicken, Chili Con Carne, Chicken Curry, etc...

De quoi faire retourner nos aïeux français dans leur tombe...

C'est pratique car ca leur développe bien le palais, à ces petits - le seul problème est que nous, européens, et encore plus français, n'ont pas vraiment l'estomac ni les intérieurs assez solides pour digérer ce type de nourriture, encore moins à 18 mois !

Nous avons donc été obligés d'intervenir auprès de la crèche, un jour de ce fameux 'chicken jumbalaya', pour tenter d'expliquer - sans passer pour de gros racistes fermés d'esprit - que ce serait bien qu'il y ait aussi un menu alternatif lorsque les plats sont 'hot'.

Réponse de la crèche - j'adore - 'Ah bon? mais il n'aime pas le chicken votre fils ?'
'Euh non non ce n'est pas ça... c'est plus disons, euh les épices quoi, c'est un peu trop, comment dire...exotique pour lui, à son jeune âge... Nous on adore hein, on mange tout le temps indien, thaï, etc, mais lui est encore trop petit !'

Pfiou c'est a peu près passé même si je soupçonne qu'on nous surnomme maintenant « les saletés de français qui pensent avoir la meilleure cuisine du monde ».

Tant pis, on assume, au moins je n'ai plus les larmes de mon petit lorsque je le récupère le soir, la fesse rouge écarlate !

Ah qu'est ce qu'il ne faut pas faire quand on est maman...

Friday 20 May 2011

Y a t'il des DSK à tous les coins de rue ?

Le thème est peut-être un peu hors-sujet par rapport à notre blog (sauf si l'on découvre rapidement l'existence d'enfants cachés du vilain bonhomme, ce qui ne serait pas étonnant...) MAIS voila: ce sujet passionne, et est en plein coeur de l'actualité, alors difficile de résister à la tentation !

Au-delà des polémiques sur son jugement, et sur la façon dont nous - français - traitons ce genre de cas, la question qui inquiète le plus - a mon humble avis - est celle-ci: faut-il se méfier de tous les hommes ? Ou en tout cas, de tous les hommes au pouvoir ?

Est-ce que nous femmes devenons aussi 'mentalement dérangées' par le succès et la célébrité ?
Oui bon la-dessus effectivement, on a quelques exemples pas jojo a la Britney Spears ou Lindsay Lohan, qui démontrent par A + B que la célébrité ne fait pas bon ménage avec le maintien d'un esprit sain.

Mais a-t-on déjà vu une femme au pouvoir abuser de son statut pour assouvir ses fantasmes sexuels ? A ma connaissance... non.

C'est donc ce mélange dangereux de testostérones + pouvoir qui crée des monstres sexuels, chez des individus pourtant très intelligents, très bien éduqués et à des postes-clés - qui ne peuvent apparemment plus se maîtriser, lorsqu il s agit de leurs pulsions, en connaissant pourtant bien les conséquences vitales sur leur carrière, réputation, famille et même sur leur propre vie.

A un plus petit niveau, j ai pu remarquer que par exemple, dans le monde du travail, certains (pas tous, OUF!) aiment cette sensation de se savoir puissant, d'avoir autant de gens dépendant d'eux, et de pouvoir en jouer, en se comportant soit comme un macho, soit comme un dragueur invétéré avec les femmes, en faisant des petits allusions ou réflexions ultra déplacées, et plus si affinités - ou si l'occasion se présente - j en suis certaine.

Se croient-ils tout puissant et a l'abri des répercussions (''elle n'osera jamais aller aux RH se plaindre'') ?
Ou simplement, ont-ils besoin de plaire à toutes et de se sentir aimés ? désirés ?
Est-ce pour cela qu'ils ont tout fait pour en arriver là ? Est-ce pour lutter contre un gros complexe d'infériorité ou un manque de confiance évident ?

Il est rassurant de voir que d'autres en revanche n'ont pas ce trait de caractère, sont plutôt confiants en eux et pas facilement ébranlés par les tentations faciles d'abus de pouvoir... droits, honnêtes et loyaux, ceux-la, aussi rares qu'ils soient, nous rappellent que l'homme au pouvoir peut se comporter normalement, s'il met de côté ses envies, ses pulsions animales et ses désirs malsains, et ne laisse la porte ouverte a AUCUN débordement, aucun malentendu.

Mon conseil: ne rentrez pas dans le jeu du mâle au pouvoir que vous sentez prêt a dévier a tout moment, soyez stricte, professionnelle et droite, et s'il y a le moindre écart, alertez immédiatement quelqu'un, avant que cela ne s'empire...

Ne nous laissons pas impressionner par les hommes puissants ! Ils cachent toujours une faiblesse derrière leur masque...

Article intéressant a ce sujet: http://www.lefigaro.fr/sante/2011/05/21/01004-20110521ARTFIG00002-certains-seducteurs-n-acceptent-pas-la-resistance.php

Friday 6 May 2011

Toi aussi, tu te sens has been? Appelle-moi...

A la veille de mes 31 ans, j'ai pris un petit 'coup de bambou' dans la tête - comme dirait ma copine de Martinique - je suis à présent complètement HAS BEEN.

Les faits: mes charmantes collègues sont toutes sorties hier soir pour l'enterrement de vie de jeune fille de l'une d'elles, et personne ne m'a proposée... 'Oh on pensait que tu pouvais pas, avec le bébé et tout ca...' ou 'Oh mais ça te saoule pas ce genre de trucs???'

NAN j'adore! Proposez-moi des soirées bidons et ringardes, je kiffe... et ça me manque.

Ca fait mal... quand on pense qu il y a 3 ans à peine, j étais invitée à toutes les soirées branchées de Londres, faisais partie des mailing lists de tous les bons plans, et avais un carnet d adresses bien rempli - certes de gens peu proches, mais qui savent faire la fête - comment ai-je pu changer autant ?

La réponse est simple pourtant: je suis devenue maman.
Aux yeux des jeunes fashionistas branchés de Londres, ca équivaut à peu près à avoir la Lèpre tuberculoïde...

Depuis combien de temps n'ai je pas passé un vendredi soir chargé au Pub avec mes collègues ?
Depuis combien de temps ne suis je pas allée danser en boite ?
Depuis quand n ai je pas fait une soirée improvisée, ou tout peut arriver?
Depuis quand ne me suis-je pas coucher à 4h du mat ou plus (sans l'aide de mon petit) ?

Heureusement, il me reste mes copines mamans, qui sont dans la même situation que moi... du coup on fait des soirées entre nous et on critique ces jeunes donzelles d'une vulgarité sans nom! C'est triste la jalousie...

Alors petite clarification, OUI on aime encore sortir, OUI on veut boire et raconter des trucs débiles et NON on ne parlera pas de nos progénitures qui vomissent ou font leurs dents, promis!

Et merci aux copines célibataires qui comprennent ça et continuent à nous traiter comme des femmes / copines et non juste comme des mamans ! Sur ce, c'est l'heure du Friday night drink...