Thursday 29 December 2011

'' Noël en famille, Pâques aux Antilles ''

Aaah les Fêtes de Noël, toujours un casse-tête à organiser, et pas vraiment reposantes, mais de très bons moments en famille, la plupart du temps... si l'on s'organise bien.

Comment gér
er famille et belle-famille ? Les trajets ? Les enfants surexcités et déboussolés ? Les cadeaux, les bagages ? La fatigue ? 
Après 2,3 Noëls mouvementés, voici quelques conseils pour bien gérer un Noël en famille, surtout si vous avez des enfants, et que vous habitez loin:


- 1ère règle d'Or: ne faites qu'un 1 seul endroit par an, il faut choisir: famille ou belle-famille, pas les 2... même si elles n'habitent pas loin, j'ai déja testé le changement de maison, c'est l'enfer: refaire les valises, re-défaire les valises, ré-habituer les enfants a un nouvel environnement (prévoir 2,3j soit souvent le temps du séjour!)... l'idéal est de faire 1 an sur 2, à caler avec vos autres frères-soeurs, pas toujours facile mais ca vaut le coup.


- 2ème règle d'Or: organisez-vous à l'avance: prenez les billets très tot, pour une question de cout et aussi de disponibilité (pour éviter le vol de 5h du mat le 24), habitant Londres, la période de Noel en avion ou train, c'est du délire; prenez l'option 'speedy boarding' afin de ne pas faire la queue pendant 2h, et arrivez à l'avance à l'aéroport (ou gare), meme si vous avez du temps a tuer, vous trouverez toujours quelque chose à faire sur place (shopping!) et serez beaucoup plus relax.


- Prévoyez un plan B: Noël c est aussi synonyme de neige, grèves, annulations dans tous les sens... l'an dernier c'etait la neige et un stress intense jusqu'au départ... annuler? pas annuler? queues infinies pour réussir a prendre un avion/train de remplacement, avec le froid, le bruit et les petits qui en ont marre, du masochisme pur. Alors dites-vous que si vous ne pouvez pas rentrer, tant pis, prévenez quelques amis sur place qui seraient disponibles au cas ou.


- N'écoutez pas les commentaires des uns et des autres: 
'Oh pourquoi il crie Arthur?'
'Dis donc il est turbulent'
'Je crois qu'il a froid la'
'Il pleure dis, tu le laisses pleurer comme ca?'
Oui chacun a son opinion à donner sur vous et surtout vos enfants, mais personne ne les connait vraiment, et ils sont souvent tres pertubés pendant cette période, alors ne vous prenez pas la tete, et souriez gentiment en laissant passer les réflexions... ou allez faire un tour en famille restreinte.


- Essayez d'avoir une chambre calme dans la maison, si possible avec SDB privatisée, ca change tout d'avoir son coin a soi, et de ne pas faire la queue pour la douche...


- Voyagez léger: si possible, prévenez votre famille que vous n'avez pas beaucoup de place pour les cadeaux, à l'aller comme au retour, donc light sur les cadeaux. Une option est de faire livrer les cadeaux directement au lieu d'arrivée, afin de ne pas les avoir en bagages (souvent 20kg max sur les vols!)


- 3ème règle d'Or: essayez, si vous le pouvez de ne pas rentrer trop longtemps et de garder vos jours de vacances pour partir en voyage au soleil quelques semaines plus tard: janvier, février ou mars, car oui Noël c'est sympa et convivial, mais non ce n'est absolument pas reposant... le monde, le bruit, les repas costauds et interminables, souvent bien arrosés, les petites querelles inter-familiales, on est content de rentrer chez soi après pour se reposer (ne pas reprendre le boulot tout de suite!) - alors faire un vrai break de l'hiver après Noël, au soleil, c'est la meilleure solution pour tenir jusqu'à l'Eté.


- Essayez de prévoir une autre date pour voir la famille 'délaissée', ou faites les venir sur place pour une journée si ce n'est pas trop loin! Mais apres tout, on n'est pas obligés de feter Noël le 24, cela peut etre plus tot en décembre ou plus tard en janvier, comme ca tout le monde est content !


BREF, n'en faites pas trop pour faire plaisir à tout le monde, sinon c'est vous qui n'y prendrez aucun plaisir, et ce serait dommage, lors d'une Fete si joyeuse et chaleureuse!


D'ou mon nouvel adage qui résume bien la situation : 
'' Noël en famille, Pâques aux Antilles ''- beaucoup plus sympa que la traditionnelle: '' Noël au balcon, Pâques au tison! ''


Sur ce, BONNES FETES DE FIN D'ANNEE A TOUS ET MERCI DE NOUS SUIVRE !




    

Friday 25 November 2011

Culpabilité et maternité s'accordent parfaitement

Je culpabilise
Tu culpabilises
Nous culpabilisons
...


La vie de maman active se résume concrètement à ça : 


Je me lève en retard pour le boulot après une nuit agitée, je prépare mon fils en 2 sec, et n'ai même pas le temps de jouer avec lui, je culpabilise. Mince, la couche est pleine, mais pas le temps de le changer ni de lui faire des calins, il arrive à la crèche en pleurs, mais je dois partir vite fait, je culpabilise.


J'arrive au bureau 35mn en retard, en essayant de rentrer toute discrète, mais voila, tout le monde est déjà là... je culpabilise.


Je bosse dur, tout en pensant à mon fils en larmes, et la je me rends compte que j'ai oublié de mettre doudou dans le sac... je culpabilise.


Ma boss me fait remarquer que j'ai complètement zappé le meeting sur les 'médias sociaux', 'oui mais en fait heu j'avais un autre meeting urgent' mensonge total - je culpabilise.


Je prends un rdv de médecin pour le petit chez le GP du coin, sachant que je ferais mieux d'aller au Médicare francais à l autre bout de la ville, mais ppffff c'est loin - je culpabilise.


Histoire de me changer les idées, je vais faire un peu de shopping à  l'heure du dèj, au lieu d'aller me défouler au sport, et sachant que le budget ne le permet pas vraiment... je culpabilise.


17h - la journée de boulot se termine, je me lève et pars, sous le regard noir de tous mes collègues (sans enfants) qui vont probablement bosser encore 2h et qui se disent 'hum en plus elle est arrivée en retard ce matin!', je rougis un peu et culpabilise.


J'oublie de faire les courses pour le diner de ce soir, et en plus c'est l'anniversaire de mon mari, oops, je lui trouve un cadeau vite fait et arrive bien évidemment en retard à la crèche, ou les nounous m'attendent avec des couteaux à la place des yeux, et mon petit est toujours en larmes: je culpabilise.


Et la je me rappelle que j'avais un diner prévu avec 2 copines, que j'ai déjà décalé 2 fois, mais pas le choix: obligée d'annuler... bon c'est sur la prochaine fois, elles ne me proposeront pas... ça me rend triste et en plus devinez quoi ? Je culpabilise.


Je suis énervée, et gronde ma progéniture qui a encore dessiné sur le canapé, le met au lit avec un bib' et me dépêche de faire à diner (un truc pas tres potable) - après tout c'est l'intention qui compte non? Enfin, sait-on jamais, je culpabilise au cas où.


Et mouise, je devais absolument appeler ma grand-mère aujourd'hui pour prendre de ses nouvelles, ggrrrr, je culpabilise.


Finalement, tout est bien qui finit bien, bébé dort, le diner n'est pas si dégueu que prévu, et le mari content de son cadeau... ouf, je vais me coucher bien crevée et soulagée.


Jusqu'à ce que je fasse d'énormes cauchemars sur...? Vous devinez quoi.





















Wednesday 28 September 2011

On a testé pour vous: Les vacances de beaufs*

Mon pire cauchemar de vacances (jusqu'à ce jour) a toujours été : les vacances en Club... et bien ne jamais dire jamais, car je viens de franchir le pas ! Progéniture 'oblige'.

Ma seule connaissance de ce type de vacances venant du film Les Bronzés, évidemment je suis plutôt sceptique... les GO, les crazy signs, la promiscuité, la vie en communauté, très peu pour moi.

Mais, voilà : c'est pratique et pas cher alors on tente (sur recommandation d'amis tout de même)... quelques impressions en 2,3 mots:

Ca commence plutôt mal car le vol est à 5h du mat, donc on se lève à 2h30 avec le petit (on mettra 2j à s'en remettre...); le vol est plein d'enfants qui hurlent, il fait chaud, bref plutôt cauchemardesque.

On arrive enfin sur cette  île grecque après 4h de vol agitées, où des hôtesses nous attendent pour nous envoyer dans des cars... hum toujours pas terrible, j'attends la farce des sauts d'eau à l'arrivée (cf le film)...

L'île est plutôt déserte et ne ressemble pas vraiment à la Grèce que j'ai connue plus jeune avec ses petis villages blancs et bleus... à l'approche du resort, on prend peur d'un coup car la route sépare la plage des hotels, aie aie aie.

Mais ouf, répis, le notre est le dernier de la côte et donc la route s'arrête juste à temps.
Une queue d'enfer pour le check-in (nous sommes 500 à le faire d'un coup!) puis on découvre enfin notre chambre... surprise: elle est très grande et propre, le mobilier est très correct et ça a l'air calme.

On se balade ensuite sur le resort, vues magnifiques et grandes plages tranquilles ; eau turquoise à 30 degrés et même un bar lounge design sur l'eau ! Agréable sensation qui continue ensuite chaque jour, où nous découvrons que tout est organisé autour des familles et des enfants, et que c'est super pratique :
- une crèche top moderne avec staff très expérimenté où on peut laisser les petits l'aprèm qui font des activités géniales de type jeux de plage, bateau, piscine, etc
- 3 restos divers, pas top luxe mais très corrects, et surtout de la nourriture à dispo pour les petits toute la journée
- une garderie le soir avec visionnage de DVD afin que papamanan puissent aller diner tranquille en amoureux
- plein d activités sympas : bateau, gym, spa, tennis, etc
- 2 piscines géantes et très propres, ce qui nous surprend ; en plus elles ne sont pas bondées...
- et surtout le CALME environnant, même si des soirées 'célibataires' sont organisées (karaoké, DJ etc) c'est tellement grand qu'on n'entend rien.

Et en plus des gens plutôt sympas et du même style que nous : parents modernes qui bossent, BREF aucun beauf a l'horizon ; même pas de JC Duss, ou de Christiane l'esthéticiiiiienne !

Au final pour résumer la semaine, que du repos, du bonheur, du soleil et des bons moments en famille, à notre rythme, et sans voisin 'relou' pour gâcher ça.

Je recommande donc (dépendant du type et du niveau de resort bien sûr, il faut bien se renseigner) pour les familles avec jeunes enfants, c'est un très bon mix de détente, avec que les bons côtés des enfants (pas de souci de préparer à manger, ranger, organiser les journées etc) qui eux sont ravis aussi !

Comme quoi, on change beaucoup quand on est maman, et on s'ouvre l'esprit... je me surprends moi-même, et referais volontiers des vacances en Club, ce qui signifie peut-être que je suis devenue beau moi aussi... hum.

* NB: Le beauf - mot d'argot français employé dans le langage courant - est un stéréotype de personne vulgaire, inculte et bornée.

     

Tuesday 27 September 2011

Une maman dans la ville dans Ici Londres !

Le magazine des français à Londres publie ce mois-ci un de nos articles sur la médecine anglaise comparée à la francaise:

On les remercie vivement ! 
www.ici-londres.com

 

Wednesday 7 September 2011

SUPERWOMAN en action

On a déjà évoqué plusieurs fois nos vies de mamans-superwomen sur ce blog, et du fait que l'on ne peut pas s'empêcher d'en faire des tonnes... mais en ce moment, c'est l'apogée de la superwoman!


Bizzarrement, alors qu'on a moins de temps, on a envie de faire plein de choses, et on est vachement plus créatives et énergiques qu'avant; à se demander ce qu'on faisait de notre temps avant BB ! 

Quelques extraits du quotidien d'une superwoman en action :


- SUPERmaman: du lundi au vendredi: préparer les affaires pour la crèche, penser aux repas de la semaine, être prête et préparer son fils le matin pour 8h pétantes, penser aux couches, au doudou et aux vitamines, faire un gros calin qui tourne parfois au drame, et revenir le chercher à 17h40 le soir, jouer, le calmer, le baigner, le nourrir, le bercer puis OUF break du soir.
 
- SUPERépouse: essayer de garder une vie de couple saine, en se faisant des bons petits plats, ou des sorties, être à l'écoute, conseiller, caliner et oublier la fatigue qui peut jouer sur la sensibilité...

- SUPERworkinggirl: continuer un rythme de travail intense, en faisant rentrer 5j de taf en 4j, finaliser tous les dossiers avnt 17h piles, ou tout le monde vous regarde partir avec envie et jalousie, et vous avec culpabilite, tout en sachant que votre 2eme journee de travail commence alors que vos collegues iront pendant ce temps se 'pinter' au pub.

- SUPERsportive: c'est pas tout ça, mais il faut aussi penser à soi! Tiens et si on s'entrainait pour faire une course de 5K avec les copines? Super idée, mais ça prend du temps,surtout quand on n'a jamais couru de sa vie; allez, à la gym 3 à 4 fois par semaine...

- SUPERcopine: je déteste les mamans qui laissent tomber leurs amies, une fois leur progéniture née (et les 3 mois d'enfer passés!). Ce n'est pas mon genre, surtout que j'ai besoin de les voir moi aussi ! Alors 1 fois par semaine au moins, déj et drinks avec les cops, pour écouter leurs derniers exploits de célibataire et les conseiller du mieux possible, avec parfois une petite pointe de nostalgiiiiie.

- SUPERfille: toujours la pour écouter ses parents, et essayer de leur filer un coup de main, avec tout ce qu'ils ont fait pour nous c'est un minimum.


- SUPERsoeur: revoir le CV en anglais de sa soeur qui rentre juste sur le marché du travail, lui donner des tuyaux et lui expliquer quelles sont les meilleures méthodes de recrutement aujourd'hui.


- SUPERorganisatrice: jongler entre la famille, le boulot, les amis, la santé, les vacances, les soirées, la femme de ménage, la baby-sit; et oui c'est moi l'organisatrice en chef, même si mon mari a beaucoup de qualités et en fait autant que moi au quotidien; un casse-tête qui me réveille même la nuit (m....e j ai oublié de passer à la poste!).


- SUPERbloggueuse: CQFD


- SUPERentrepreneuse: faire une vente de sacs crées par une amie, écrire pour d'autres sites, penser à ma reconversion: 'tiens et si je montais ça comme petit business?), les idées fusent non-stop.


- SUPER'jegivebackàlacommunauté': une pointe d'humanitaire pour couronner le tout: lever des fonds à l'occasion de notre course, pour les enfants africains... c'est aussi important pour moi.

=> SUPERcrevée mais j'adore ! Et j'y trouve mon équilibre; un peu de tout, à petite dose, voila la clé du bonheur...
Et d'ailleurs quand j'essaie de faire 2 choses à l'extrême, ça part vite en vrille (ex: faire la teuf un soir jusqu'a 2h et gérer le fils le lendemain matin ne font pas bon ménage...)

Monday 22 August 2011

La vie d'une maman en vacances...

... ou comment faire tout ce que vous n'avez jamais le temps de faire, en déléguant vos tâches quotidiennes à votre généreuse famille qui n'attend que ça !

Voici une petite liste en vrac :

- manger une glace 'tarte citron meringuée' sur le bord de mer
- dormir jusqu'à 9h ou plus SANS interruption
- prendre le temps de se faire belle pour sortir 
- ne pas cuisiner 
- ne pas prévoir les repas de l'enfant pour la semaine
- ne pas le surveiller en permanence grâce aux 4 baby-sitters + 1 garde du corps qui s'en chargent pour vous
- regarder 'Plus belle la vie' avec ses nièces
- feuilleter tous les mags francais de l'Eté
- se doucher dehors
- faire un stage de voile en amoureux
- reluquer discrètement le mono de voile musclé et bronzé
- manger des fruits de mer à tous les repas
- faire un footing en bord de mer
- flâner sur les marchés d'été sur la plage
- faire un tour de manège avec votre fils
- partir en escapade amoureuse dans le bordelais pour une journée spa/château
- retrouver ses amis de jeunesse autour d'une bouteille de rosé
- prendre un apéro en famille au coucher du soleil
- s'éclabousser et se couler à tour de rôle dans l'océan frais
- se faire photographier sur la plage par un photographe pro puis se faire entuber en achetant 5 photos grand format car 'quand même c'est un super souvenir'
- se prendre l'orage juste au moment où on rentre dans l'eau
- vivre sans iPad, iPhone, iMac et Facebook
- regarder la météo, le tour de france, et les vieux films français
- faire des plans sur la comète du type 'et si on changeait de vie'... 
- être accablée par la chaleur caniculaire du sud et ne rien faire avant 17h
- faire une sieste à l'ombre d'un arbre
- revenir au boulot complètement à l'ouest et mettre 3j à lire tous ses mails; partager ses photos en ligne... en rêvant aux vacances, déjà lointaines.

Franchement le retour est un peu dur, mais c'est trop bon... vivement les prochaines, dans 1 mois seulement :-)

Friday 22 July 2011

Sommes-nous (français) psychos des médocs ?

Le mois de Juillet à Londres, quelle merveille ! Je n'ai jamais vu autant de pluie de toute ma vie... au moins le jardin est vert !

Entre le fils, le mari et moi-même, nous avons bien enchainé les microbes et petites maladies pas graves mais très chiantes : sinusite, gastro, angine blanche, grippe, angine rouge, otites... rien que ça ! What a joy.

L'avantage c'est que ça nous a donné l'occasion de tester (ou re-tester) les médecins anglais du secteur public... et de pouvoir les comparer avec nos bons vieux médecins français.

Autant dire qu'on ne pourrait pas trouver plus différent dans l'approche et dans les moyens utilisés pour la guérison.

Bon, ok, c'est le secteur public, donc tout est gratuit, y compris les médicaments, rien besoin de payer à la source = gros avantage.

Le problème est que nous sommes habitués, nous expats francais, à des consultations ultra-detaillées (vive la Sécu!), à un service personnalisé avec toujours le même médecin, et un diagnostic précis avec moultes conseils pour le rétablissement et surtout une liste de médocs, équivalente à la liste des cadeaux de Noël de nos enfants.

Scary ? Oui, mais rassurant en même temps, on se sent totalement en securité, dès qu'on nous donne des anti-inflammatoires, suppos et antibios... c'est culturel, on ne peut rien y faire.

Les anglais, à l'opposé, sont beaucoup plus pragmatiques, légers dans leur approche, et 'nature'.
ex: pour mon angine: on m'a oscultée en tout et pour tout 20 secondes, et de loin (ils ne sont pas très confortables à 'tâter' leurs patients), et la conclusion immédiate a été:
'Ah ca c'est un virus, donc y a rien à faire'. Hum, un peu sceptique...
'C'est à dire heu je fais quoi au niveau de la douleur ?'
'Ben rien, ca va passer tout seul... enfin si, vous pouvez faire des bains de bouche à base d'aspirine...'
'Ah d'accord'.

3j plus tard, j'emmène mon fils voir la pédiatre du centre de médecins français (pas le même coût certes!) et là, un autre monde: elle le déshabille, l'osculte de haut en bas pendant un bon 20mn, avec beaucoup d'attention et de tact, le mesure, le pèse (oui ici, personne ne suit la courbe de croissance des enfants!!!), lui fait faire quelques tests, et notamment le test magique par la salive, pour savoir si c'est un virus ou pas.

En l'occurrence, ce n'est pas un virus (comme me l'avant gentiment affirmé mon médecin de la NHS), mais une bactérie, donc antibios et anti-inflammatoires exigés. OUF! me voila rassurée...

Plus une tripotée de conseils pour qu'il dorme bien la nuit, pour faire baisser la fièvre, etc... que c'est agréable.

Mais en prenant du recul, je me demande ou est la normalité dans tout ça ?
Est-ce nous, les psychopathes des médicaments, depuis notre plus jeune âge ? Ou est-ce les British, qui voient les choses plus naturellement 'un microbe ne reste jamais longtemps'...?
Est-ce le prix à payer en ne payant pas le prix ?

Statistiquement, il n'y a pourtant pas plus de maladies ou de morts ici en Angleterre... Je dirais même que les anglais ont un système immunitaire beaucoup plus résistant; il suffit de faire un tour à Picadilly Circus un samedi soir au mois de Janvier... les filles sont tout simplement nues, et n'ont JAMAIS froid !

Est-ce l'effet psychologique, rassurant de notre approche à la médecine qui marche ? Ou est-ce vraiment efficace de prendre tous ces médocs ? Que se passerait-il si on laissait faire la nature ? Est-ce qu'on guérirait moins vite ? Ou pas dutout ?

Difficile à savoir, surtout quand c'est ancré dans nos gênes... on n'a pas forcément envie de tester d'autres approches, surtout pour nos enfants.

Mon accouchement, dans ce sens, a été très long et laborieux, mais au moins j'ai évité la césarienne... cela dit, le risque pris était, je pense, énorme pour le bébé et pour moi. Donc au final, je reste sceptique et pense que 'trop de naturel tue le naturel', même si je reconnais qu'en France c'est aussi extrême à l'opposé, on en fait un peu trop.

Enfin, après + de 8 ans dans ce pays, cela m'épate encore, à chaque fois, et je crois que je suis trop française pour changer sur ce point !

Un peu de Doliprane pour le ptit-déj ?

...

Tuesday 12 July 2011

La Famille ou " l'harmonie chaotique "

Après un grand week-end familial, autour d'un mariage somptueux, je me pose quelque questions sur la famille, ou plus précisement, les relations familiales quand on a sa propre famille, ou la complexitude d'exister dans 2 mondes différents.

Ce n'est pas vraiment facile à gérer; mon mari me dit que lorsque je suis dans ma famille, je suis complétement différente, et je le crois.

A la fois très heureuse et assez stressée, tout me revient d'un coup = mes relations frère-soeur, mélange de vannes piquantes, rigolades et engueulades; les relations entre mes parents, qui m'impressionnent après plus de 35 ans de mariage, et les relations très différentes entre chaque individu.

Ce qui est le plus étrange, c'est le changement de comportement des uns et autres, au contact de certains membres de la famille.

On peut passer une soirée exquise avec eux, et d'un coup, sans raison particulière le lendemain, se retrouver face à un mur; ce qui est assez déstabilisant. Et on réagit comme si on avait 15 ans, en boudant ou en s'énervant, ce qui n'est pas très constructif dans les deux cas.

Une sensibilité exacerbée, une susceptibilité à gérer et des caractères si opposés, qu'on se demande bien parfois comment on peut avoir le même sang !

Et surtout la donne n'est pas la même en fonction de qui est avec qui: par exemple, si on se retrouve juste avec ses parents, c'est plus relax, mais si c'est les parents + frère/soeur, cela réveille d'un coup de vieux démons, des tensions et autres jalousies, et vice versa.

En fait, je pense surtout que quand on habite loin, on change tous, chacun dans son propre environnement, et dès qu'on rentre dans ses terres natales, on redevient comme avant, ou en tout cas les autres vous voient toujours de la même façon.

Le fait d'avoir sa propre famille influe aussi sur les changements, car dès que l'on a des enfants, ça devient notre priorité absolue, on est moins disponible pour parler à chacun car on doit s'occuper avant tout de notre progéniture; ce que certains - jeunes ou plus ages, ne comprennent pas forcément.

La question que je me pose c'est de savoir si l'on change à cause du temps qui passe et des vies séparées que l'on mène ou est ce à cause de notre nouvelle situation et notre nouvelle famille ?

C'est parfois difficile d'accepter que notre famille principale aujourd'hui est notre mari et nos enfants, ce qui veut dire que la famille initiale passe forcément au 2nd plan, qu'on le veuille ou non.

Bizarrement, j'ai une bien meilleure relation avec mes proches aujourd'hui à distance: par email ou téléphone, j'arrive à mieux parler, plus librement, sans tabou et sans appréhension.

Est ce le passé et le passif, toute cette histoire qu'il y a entre nous, ces habitudes, ces petites piques qui évoquent bien des souvenirs?
Est ce le fait que l'on s'aime énormément, et que tout devient très sensible quand il y a trop de sentiments?
Ou qu'on a trop d'attente avant ces rencontres et qu'après on se rend compte que d'autres facteurs rentrent en jeu, qui fait que ça ne peut pas être parfait (enfants, fatigue, etc)?

Pourquoi n'arrivons-nous pas à passer au-dessus de ces petits détails afin de profiter de l'instant présent (souvent court), sans accrochage ?

Il y aussi les éléments extérieurs qui entrent en jeu et déstabilisent souvent 'l'équilibre' familial; on sent le besoin de se justifier plus, de les protéger et de les faire accepter, car ils sont notre choix à nous.
Et cela prend parfois du temps et de la patience, dans les 2 sens...

Voir nos parents vieillir c'est enfin quelque chose de difficile et il y a un âge où on passe un cap important qui est que les tendances s'inversent: on devient plus inquiet pour eux que eux le sont pour nous, on essaie de prendre soin d'eux, de les conseiller, car on est mâtures nous aussi (ou censés l'être...), on est devenus adultes.

Et on culpabilise d'être loin et de ne pas pouvoir leur apporter tout le temps et toute l'attention que eux nous ont porté petit.

Je sais que c'est naturel et c'est le cycle de la vie, mais le fait de le vivre est parfois étrange et donne un sentiment d'impuissance voire de frustration.

Ce qui est sûr pour moi, c'est que la famille c'est sacré, et quelques soient les problèmes rencontrés: rancoeurs, jalousies, mauvaise compréhension ou communication, elle est ancrée à jamais dans nos gênes et dans notre vie quotidienne. C'est un soutien unique et très rassurant, et il faut faire avec les caractères de chacun et se dire que c'est ça aussi qui apporte toute la richesse d'une grande famille, de ses pièces rapportées et de ses nouveaux arrivants.

L'HARMONIE CHAOTIQUE est le meilleur terme que j ai trouvé pour décrire les relations familiales.

L'essentiel c'est le fond, et celui là il est solide !

Friday 8 July 2011

Métro, boulot... gastro

Petite question bête : comment fait-on quand on est malade comme un chien, que son mari est à l'étranger et ses parents à 10,000 bornes, pour gérer, non seulement vous-même mais en plus votre petit monstre ?

Et oui c'est le genre de question idiote à laquelle on ne pense pas vraiment jusqu'au jour où ça nous tombe dessus !

Et là, bon courage... Ca commence 'gentiment' vers 20h avec un sale mal de ventre qui se transforme rapidement en 'rejet de l'estomac' à partir de 21h et non-stop jusqu'à 7h du mat... de quoi regretter amèrement ma crise sinusienne des jours précédents, qui n'était rien en comparaison à cette nuit d'enfer.

Vent de panique - non pas pour moi, même si c'est pas le truc le plus agréable de la terre - mais pour mon fils : qui va s'occuper de lui s'il se réveille cette nuit ? Et demain matin ?

Mes 0.5 de tension ne me permettant même pas d'atteindre la salle de bain, je me vois mal gérer la bête seule...

Réfléchissons - entre 2 tours de cuvette - aux différentes options:
1/ j'exige que mon mari rentre en urgence, mais plus d'eurostar après 21h, zut
2/ je tente l'aventure en free-style et verrai bien comment ça se passe, mais trop stressant
3/ j'appelle une copine célibataire, mais elles habitent toutes très loin et en plus c'est pas très sympa comme cadeau, c'est pas ça qui va les motiver à avoir des enfants...
4/ j'appelle une copine maman du quartier, mais pourquoi serait-elle dispo? Elle a déjà ses propres monstres à gérer
5/ SOLUTION miracle qui me vient enfin à l'esprit: la BABY-SIT! bon ça ne va pas arranger mes fins de mois, mais je n'ai pas vraiment le choix... encore faut-il qu'elle soit dispo.

Au final, je remercie des amis du quartier qui m'ont gentiment 'prêtée' leur petite cousine présente tout le mois de juillet pour baby-sitter, et ben elle n'a pas été décue !

Heureusement, le dieux étaient de mon côté et le petit ne s'est pas réveillé de la nuit, et j'ai évité l'hosto (de justesse), OUF! Il y a une bonne étoile.

Enfin, bonne leçon de vie quand même = prévoyez toujours 2 ou 3 numéros d'urgence quand vous êtes seule, car tout peut arriver...

Sur ce, je vais me faire cuire un peu de riz, au moins ça me force à la diet !

Tuesday 7 June 2011

THE RED DRESS & THE WHITE PIG

Aaaah rien de tel qu'un bon week-end entre copines pour se requinquer, se changer les idées et surtout rire et se détendre !

C'est aussi l'occasion de faire quelques expérimentations en tant que grande curieuse de la nature humaine, et de voir si l'on peut encore s'amuser autant qu'avant, en étant maman.

La réponse est OUI pour ma part, mais il faut être bien accompagnée par les bonnes copines ! On reprend vite ses marques d'ex-fêtarde, à la différence près que, cette fois, on est juste là pour profiter, sans arrière pensée ou dans le but de rencontrer quelqu'un, ce qui rend plus sûre de soi et nature ! 


Petite expérience, donc faite samedi soir : après une journée shopping où j'ai trouvé une super robe rouge, nous sortons toutes les 3, toutes belles et bien apprêtées, dans un endroit que je ne nommerai pas, et une ville qui restera secrète... pour éviter toute représaille.

La population de ce bar n'est pas fameuse - pas grave on est là pour s'amuser - mais on se fait quand même aborder par 2 mecs plutôt genre propre-sur-eux et pas trop débiles, et je décide de tester sur eux ma petite expérimentation.

On commence a discuter avec l'un des 2, tranquillement: 
'Que fais-tu ? Où vis-tu ? etc', 'Ah tu habites à Londres? Seule ou en colloc?'
Bon la bien obligée de casser le mythe et dire que je suis mariée et maman, ce qui crée l'effet escompté à savoir un bon 'Ah ok...' puis 30sec plus tard, 'Bon je vais faire un tour sur la piste, a +'. Fair enough...

Ce qui m'a choquée davantage est le 2ème protagoniste: plutôt sympa, et du genre 'sérieux' - le genre de mec que les mamans aimeraient avoir comme gendre - même scénario: 'Blablabla, alors c est sympa la vie ici?' Réponse : 'quand on est seul c'est pas super fun, y a pas grand chose a faire', 'ah d'accord, blablabla', je lui présente mes cops plus ou moins célibataires - oui je suis aussi là pour faire l'entremetteuse - elles accrochent moyen ou en tout cas ne sont pas dans le 'mood', donc bon je continue la discut', jusqu'au moment où inévitablement, je lui annonce aussi que je suis joyeusement-mariée-et-maman-donc-plus-sur-le-marché, et là surprise :

'Ben... moi aussi en fait, j'ai une femme et 2 enfants !'
'Mais euh tu ne viens pas de me dire que t'étais seul ?'
'Nan je parlais d une manière générale...'
'Ah t'es pas un peu menteur toi ?'
'Nan mais attends, c'est pas pour autant qu'on ne peut pas faire de rencontres intéressantes...'
'Mais tu ne portes pas d'alliance ?'
'Ben non pas ce soir...'


CLASSE !

Vu ma tronche, je pense qu'il a vite compris que rien ne se passerait, et donc il a fait comme son pote 'Bon ben je vais faire un tour!'


ANALYSE DE L'EXPERIENCE :
  • 1er constat: l'homme marié ne s'assume pas, surtout quand il est en mode 'sortie avec un pote' - je suis sûre qu'il est rentré tout penaud bien au chaud chez lui, en remettant discrètement son alliance !
  • 2ème constat: la femme mariée n'est plus intéressante pour le mâle dominant, même pour une simple conversation...
  • 3ème constat: ma nouvelle robe rouge a fait effet, ça fait toujours plaisir de savoir qu'on a encore un peu de 'mojo' !
  • 4ème constat: je suis contente de ne plus être sur le marché, car WOW ça a l'air de plus en plus difficile et surtout 'droit au but'...
Bref méfiez-vous mesdemoiselles! Cette race est partout et pas forcément visible à l'oeil nu.
Et si un mec vous parle, ce n'est pas pour jouer au Scrabble ou pour votre expertise du castor-lapon-du-Tadjikistan...

Que sont devenues les valeurs de courtoisie, fidélité, respect, politesse, sympathie et romance ? Peut-être suis-je très naïve ou juste vieux-jeu, mais c'est dommage ; cela dit je ne généralise pas, et c'est aussi peut-être propre à certaines cultures ou certains âges... les anglais sont, je trouve, un peu plus gentlemen par exemple (sans l'effet alcool bien sûr).

Heureusement que les copines sont là en tout cas, ça c'est une valeur sûre, même si parfois 'elles ne peuvent pas comprendre' les joies et difficultés d'être maman, c'est toujours un soutien énorme, malgré la distance et le temps qui passe... Et ça, ça vaut bien tous les hommes de la terre !

Tuesday 31 May 2011

Trop de diversité tue la diversité ?

Tout d'abord, un GRAND merci à une amie qui m'est chère, et qui a créé rien que pour moi, un joli dessin pour le blog (à droite), c'est juste parfait !

Le thème du jour, pour revenir à des sujets plus pratiques, concerne la nourriture donnée à mon petit dans sa crèche.

Nous sommes dans un quartier multi-culturel, ce qui est plus que chouette, et garantit une grande ouverture d'esprit pour notre enfant, on ne pouvait rêver mieux : italiens, indiens, finlandais, mexicains, neo-zelandais, chinois, francais, pakistanais, australiens... bref, toutes les cultures et toutes les religions y sont représentées.

La crèche a donc pour difficile mission de s'adapter à tous les goûts, en plus de respecter les religions et modes de vie de chacun (pas de boeuf = hindous, pas de porc = musulmans, etc); ce n'est pas une tâche facile je vous l'accorde.

Nous retrouvons donc des 'reports of the day' des plus fous: Shepherd's pie, Beans and Toast, Jumbalaya Chicken, Chili Con Carne, Chicken Curry, etc...

De quoi faire retourner nos aïeux français dans leur tombe...

C'est pratique car ca leur développe bien le palais, à ces petits - le seul problème est que nous, européens, et encore plus français, n'ont pas vraiment l'estomac ni les intérieurs assez solides pour digérer ce type de nourriture, encore moins à 18 mois !

Nous avons donc été obligés d'intervenir auprès de la crèche, un jour de ce fameux 'chicken jumbalaya', pour tenter d'expliquer - sans passer pour de gros racistes fermés d'esprit - que ce serait bien qu'il y ait aussi un menu alternatif lorsque les plats sont 'hot'.

Réponse de la crèche - j'adore - 'Ah bon? mais il n'aime pas le chicken votre fils ?'
'Euh non non ce n'est pas ça... c'est plus disons, euh les épices quoi, c'est un peu trop, comment dire...exotique pour lui, à son jeune âge... Nous on adore hein, on mange tout le temps indien, thaï, etc, mais lui est encore trop petit !'

Pfiou c'est a peu près passé même si je soupçonne qu'on nous surnomme maintenant « les saletés de français qui pensent avoir la meilleure cuisine du monde ».

Tant pis, on assume, au moins je n'ai plus les larmes de mon petit lorsque je le récupère le soir, la fesse rouge écarlate !

Ah qu'est ce qu'il ne faut pas faire quand on est maman...

Friday 20 May 2011

Y a t'il des DSK à tous les coins de rue ?

Le thème est peut-être un peu hors-sujet par rapport à notre blog (sauf si l'on découvre rapidement l'existence d'enfants cachés du vilain bonhomme, ce qui ne serait pas étonnant...) MAIS voila: ce sujet passionne, et est en plein coeur de l'actualité, alors difficile de résister à la tentation !

Au-delà des polémiques sur son jugement, et sur la façon dont nous - français - traitons ce genre de cas, la question qui inquiète le plus - a mon humble avis - est celle-ci: faut-il se méfier de tous les hommes ? Ou en tout cas, de tous les hommes au pouvoir ?

Est-ce que nous femmes devenons aussi 'mentalement dérangées' par le succès et la célébrité ?
Oui bon la-dessus effectivement, on a quelques exemples pas jojo a la Britney Spears ou Lindsay Lohan, qui démontrent par A + B que la célébrité ne fait pas bon ménage avec le maintien d'un esprit sain.

Mais a-t-on déjà vu une femme au pouvoir abuser de son statut pour assouvir ses fantasmes sexuels ? A ma connaissance... non.

C'est donc ce mélange dangereux de testostérones + pouvoir qui crée des monstres sexuels, chez des individus pourtant très intelligents, très bien éduqués et à des postes-clés - qui ne peuvent apparemment plus se maîtriser, lorsqu il s agit de leurs pulsions, en connaissant pourtant bien les conséquences vitales sur leur carrière, réputation, famille et même sur leur propre vie.

A un plus petit niveau, j ai pu remarquer que par exemple, dans le monde du travail, certains (pas tous, OUF!) aiment cette sensation de se savoir puissant, d'avoir autant de gens dépendant d'eux, et de pouvoir en jouer, en se comportant soit comme un macho, soit comme un dragueur invétéré avec les femmes, en faisant des petits allusions ou réflexions ultra déplacées, et plus si affinités - ou si l'occasion se présente - j en suis certaine.

Se croient-ils tout puissant et a l'abri des répercussions (''elle n'osera jamais aller aux RH se plaindre'') ?
Ou simplement, ont-ils besoin de plaire à toutes et de se sentir aimés ? désirés ?
Est-ce pour cela qu'ils ont tout fait pour en arriver là ? Est-ce pour lutter contre un gros complexe d'infériorité ou un manque de confiance évident ?

Il est rassurant de voir que d'autres en revanche n'ont pas ce trait de caractère, sont plutôt confiants en eux et pas facilement ébranlés par les tentations faciles d'abus de pouvoir... droits, honnêtes et loyaux, ceux-la, aussi rares qu'ils soient, nous rappellent que l'homme au pouvoir peut se comporter normalement, s'il met de côté ses envies, ses pulsions animales et ses désirs malsains, et ne laisse la porte ouverte a AUCUN débordement, aucun malentendu.

Mon conseil: ne rentrez pas dans le jeu du mâle au pouvoir que vous sentez prêt a dévier a tout moment, soyez stricte, professionnelle et droite, et s'il y a le moindre écart, alertez immédiatement quelqu'un, avant que cela ne s'empire...

Ne nous laissons pas impressionner par les hommes puissants ! Ils cachent toujours une faiblesse derrière leur masque...

Article intéressant a ce sujet: http://www.lefigaro.fr/sante/2011/05/21/01004-20110521ARTFIG00002-certains-seducteurs-n-acceptent-pas-la-resistance.php

Friday 6 May 2011

Toi aussi, tu te sens has been? Appelle-moi...

A la veille de mes 31 ans, j'ai pris un petit 'coup de bambou' dans la tête - comme dirait ma copine de Martinique - je suis à présent complètement HAS BEEN.

Les faits: mes charmantes collègues sont toutes sorties hier soir pour l'enterrement de vie de jeune fille de l'une d'elles, et personne ne m'a proposée... 'Oh on pensait que tu pouvais pas, avec le bébé et tout ca...' ou 'Oh mais ça te saoule pas ce genre de trucs???'

NAN j'adore! Proposez-moi des soirées bidons et ringardes, je kiffe... et ça me manque.

Ca fait mal... quand on pense qu il y a 3 ans à peine, j étais invitée à toutes les soirées branchées de Londres, faisais partie des mailing lists de tous les bons plans, et avais un carnet d adresses bien rempli - certes de gens peu proches, mais qui savent faire la fête - comment ai-je pu changer autant ?

La réponse est simple pourtant: je suis devenue maman.
Aux yeux des jeunes fashionistas branchés de Londres, ca équivaut à peu près à avoir la Lèpre tuberculoïde...

Depuis combien de temps n'ai je pas passé un vendredi soir chargé au Pub avec mes collègues ?
Depuis combien de temps ne suis je pas allée danser en boite ?
Depuis quand n ai je pas fait une soirée improvisée, ou tout peut arriver?
Depuis quand ne me suis-je pas coucher à 4h du mat ou plus (sans l'aide de mon petit) ?

Heureusement, il me reste mes copines mamans, qui sont dans la même situation que moi... du coup on fait des soirées entre nous et on critique ces jeunes donzelles d'une vulgarité sans nom! C'est triste la jalousie...

Alors petite clarification, OUI on aime encore sortir, OUI on veut boire et raconter des trucs débiles et NON on ne parlera pas de nos progénitures qui vomissent ou font leurs dents, promis!

Et merci aux copines célibataires qui comprennent ça et continuent à nous traiter comme des femmes / copines et non juste comme des mamans ! Sur ce, c'est l'heure du Friday night drink...

Monday 18 April 2011

London Marathon 'By Night'

Chaque année, je suis fascinée par le Marathon de Londres: comment ces milliers de gens (dont ma belle-mère à 61 ans... respect) font-ils pour courir pendant 3h (ou plus) sous la chaleur afin d'arriver au bout des 42km de la victoire, oui oui 42km; déjà quand j en fait 5 je suis TROP fière; cela me parait juste impossible.

Habitant en plus juste derrière le Tower Bridge, lieu de passage mythique, nous entendons les foules encourager les coureurs toute la journée, et surtout les 40 hélicos dans le ciel qui se relaient pour filmer ces moments historiques.

Flemmards et agoraphobes comme nous le sommes, nous le regardons à la TV, c'est plus cool...
Le jeu est de voir quelqu'un de notre entourage qui y participe, ou simplement nos stars anglaises préferées : Richard Branson ou encore Gordon Ramsay; ou de voir les costumes les plus délirants et plaindre les coureurs qui doivent porter une giraffe de 10m de haut ou un costume en fourrure sous les 28 degrés du jour.

Ce qui m'impressionne le plus, c'est le nombre de 'charities' pour lesquelles les gens courent - au total près de £50 millions sont récoltés chaque année, grâce à l'évènement, et ce pour tout type de charity : cancer research, enfants malades, handicapés, animaux en voie de disparition, amnesty international. unicef, etc: plus de 100 associations au choix! Les anglais sont très portés sur l'humanitaire, cela fait chaud au coeur, et on devrait en prendre plus de la graine chez nous.

Nous attendons aussi avec impatience de voir quel Kenyan (puisque c'est toujours des kenyans) gagnera avec brio cet exploit; cette année, nouveau record: Emmanuel Mutai a gagné la course en seulement 2:04:40; soit l'équivalent de 10km pour moi; ils n ont même pas l'air fatigué à l'arrivée, des surhommes !

Bref, ce matin en me levant, je me suis aussi sentie une sur-femme, tel cet Emmanuel Mutai - à mon niveau - après le 'marathon de la nuit' que mon fils vient de me faire passer, et j'y suis arrivée sans m'énerver ! Un record.

Une nuit que je pensais être récuperatrice après un samedi soir bien chargé, s'est transformée en cauchemard... déjà j'ai mis 1h à m'endormir, trop de choses en tête, puis une fois cela fait, me suis reveillée vers 2h pour aller aux toilettes (merci la tisane...) BAM sommeil cassé a coup sur.
1h plus tard, quand mes paupières se ferment enfin, j entends un hurlement dans la chambre d'a côté: petit cauchemard de l'enfant, qui ne voudra pas se rendormir de toute la nuit, même en le prenant dans notre lit...

Ce matin, 'réveil' a 6h, tous la tête dans le pâté, préparation pour la crèche, puis moi, petit-dej, check list des trucs a ne pas oublier, puis départ et arrivée au boulot a 8h30 pétantes !

Les yeux moyennement en face des trous, mais j'ai réussi à surmonter cette nuit marathon alors moi aussi, je me félicite de mes exploits !

A chacun ses petites victoires personnelles... allez sur ce, j ai décidé d'aller au sport tous les jours de la semaine, ca a au moins cet effet la de positif sur moi, le marathon.

Wednesday 30 March 2011

Nos mères, ces héroïnes

''Dieu ne pouvait pas être partout, il créa donc les Mamans.''


A l'approche de la Fête des Mères (anglaise), on voit en ce moment beaucoup de pubs pour offrir le plus beau cadeau à sa maman... encore une fête commerciale, certes, mais certainement plus justifiée que la St Valentin, car les mamans, c'est pas souvent qu'on les fête et qu'on les remercie.


Alors voici l'occasion d'honorer nos mamans, qui nous ont montrées l'exemple tant de fois.


Une remarque que nous avons toutes, jeunes mamans d'aujourd'hui, est que nos mères étaient 100 fois plus courageuses à leur époque que nous le sommes aujourd'hui.


Combien de fois j ai dit à ma maman: 'je t'admire pour la vie que tu as,  je n'aurai jamais pu en faire autant...'


Elles ont élevé leurs enfants et gérer une carrière de main de maître; sachant que les pères étaient souvent plus absents à l époque et aussi qu'ils étaient moins impliqués dans les tâches quotidiennes en tout genre: il s'agissait encore du modèle patriarcal.


Elles ont vécu de rudes épreuves, ont monté leur boite très jeune, ont tout quitté pour suivre leur mari en terre inconnue, ne voyageaient que très rarement, et ce toujours la tête haute et sans jamais se plaindre!


Nous: notre mari part en business trip 2j, et on leur en veut pendant des semaines, on a mal au dos: vite un massage! Il fait une soirée entre potes et le lendemain c'est nous qui sortons avec des copines, car oui, il faut bien une certaine égalité dans le couple! Sinon on a l air ringard...


Mais qu'est ce qu'il fait que notre génération est moins résistante et que la moindre contrainte devient un drame que nous devons exposer au monde entier?


QUELQUES ÉLÉMENTS DE RÉPONSE :


- Nous sommes certainement plus habituées au confort ces jours-ci (accouchement 'facilité', aides pour nos bambins, moyens médicaux et financiers)
- Les moyens de communication sont tels aujourd'hui qu'il est facile de communiquer nos angoisses, nos peurs et nos soucis (cf ce blog... pour exemple)
- Nous sommes une génération ou l'assistanat domine, du coup on y a pris goût!
- Nous avons plus de moyens, notamment de nous faire respecter en tant que mère grâce aux lois qui nous protègent (travail, vie sociale, etc)
- Nous avons cette pression sociale du nouveau modèle de famille ou les tâches sont à 50-50%, a la fois plus de liberté, mais aussi plus de contraintes 
- On a eu accès aux mêmes choses que nos maris: le droit d'étudier, de travailler et bien gagner sa vie, de choisir quand on voulait un enfant, de sortir, boire, faire la fête, etc... du coup on est beaucoup plus exigeantes que nos mamans, notamment envers nos maris
- On récolte les fruits de tous leurs combats pour la liberté des femmes: c'est un acquis pour nous, alors qu'elles ont trimé pour y arriver
- Elles sont plus relax et ouvertes que ne l'étaient leur mère à elle, pour qui le rôle de la femme était de rester a la maison et élever des enfants; c est donc un soutien permanent que nous avons de leur part.


Et une chose est vraie: on ne se rend compte de toutes ces choses que très tard, et d'autant plus lorsque nous aussi on devient maman!


C'est dommage, mais d'un autre côté, cela rapproche quand on passe cette étape.
Et c'est toujours mieux que de ne jamais le réaliser.


Alors, prenons plus exemple sur elles, et soyons nous aussi un peu courageuses.
Et disons surtout un grand MERCI pour tous leurs sacrifices de femme qui fait qu'on en est la à ce jour, et qu'on peut mener une vie équilibrée et heureuse!


A NOS MAMANS CHÉRIES ET COURAGEUSES.